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Le Vol Plané : Le Vautour

Le vol plané consiste à parcourir de grandes distances pour couvrir un territoire le plus large possible, en consommant un minimum d’énergie. L’oiseau va positionner ses ailes de façon à ce que leur surface crée une portance pour assurer la sustentation de l’oiseau. Ce même principe fait voler nos avions. Voici un schéma explicatif des forces qui permettent la sustentation d’une surface portante.

L’aile de l’oiseau est bombée au niveau de l’extrados. Le flux d’air qui passe sur le dessus de l’aile a donc plus de chemin à parcourir que celui qui passe sous l’aile. L’air qui passe sur le dessus est donc accéléré. C’est pourquoi il se forme une dépression au-dessus de l’aile qui « aspire » l’aile vers le haut. De plus, l’intrados de l’aile forme un creux où l’air va s’accumuler avec la vitesse et créer une surpression. Ces deux éléments sont à l’origine de la portance de l’aile. Il est donc indispensable que l’oiseau conserve une vitesse suffisante pour assurer sa portance.
Cependant, la portance n’est pas la seule force engendrée par le flux d’air sur l’aile. Il existe également une force appelée trainée qui s’oppose au mouvement de l’oiseau dans l’air. C’est pourquoi l’oiseau doit être légèrement en piqué pour maintenir une vitesse constante et donc une portance suffisante. La distance qu’il peut parcourir est alors limitée puisqu’il perd de l’altitude, la finesse déterminant la distance parcouru avant de se trouver au sol.

Pour pouvoir atteindre des endroits trop éloignés pour être simplement atteints en vol plané direct, les oiseaux planeurs utilisent les courants d’air ascendants pour reprendre de l’altitude. Les oiseaux qui se trouvent dans un courant ascendant perdent de l’altitude par rapport à la masse d’air comme lors d’un simple vol plané direct. Cependant, si la masse d’air monte plus vite que l’oiseau ne descend, l’oiseau gagne de l’altitude tant qu’il reste dans l’ascendance.

Il existe deux sortes d’ascendances: les ascendances thermiques et les ascendances orographiques.
Les ascendances thermiques sont le produit du réchauffement solaire sur le sol. Par une journée ensoleillée, le sol est chauffé par le rayonnement du soleil. L’air en basse altitude est donc réchauffé par le sol. L’air chaud, comme l’explique Archimède, est plus léger que l’air froid en altitude car il est moins dense que celui-ci. Des « bulles » d’air chaud vont alors monter lentement jusqu’à refroidir en haute altitude.

Très présentes en période estivale, ces ascendances sont rares en hiver.

Les ascendances orographiques résultent de la déviation du vent par un relief. Le vent contourne le relief par le haut et devient momentanément un courant ascendant.

Ces ascendances sont présentes tout au long de l’année, pour peu qu’il y ait un vent suffisant et un relief marqué

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