top of page

Anatomie du Colibri Circé

Le Squelette du Colibri

Le vol est rendu possible par un faisceau d'adaptations anatomiques. En dépit de leur ténuité et des contraintes mécaniques auxquelles ils sont soumis, les os sont très résistants. Ceux du « bras » et ceux de l'« avant-bras », humérus, radius et cubitus, sont courts, cependant que les os carpiens et métacarpiens constituant, avec les doigts soudés, la « main », sont allongés. L'articulation de l'épaule est d'une grande souplesse, ce qui permet indifféremment des mouvements des ailes sur les plans vertical et horizontal.

Les muscles éleveurs des ailes sont plus développés que chez les autres oiseaux, de façon que la propulsion intervienne aussi bien quand l'aile se relève que quand elle s'abaisse. Par ailleurs, comme l'aile peut pivoter autour de l'axe de l'épaule, elle parvient à s'orienter de telle sorte que la face supérieure de l'aile, autant que la face inférieure, puisse assurer un rôle moteur.

Le vol vibré des colibris est facilité par la structure de leur squelette et de leur musculature. La majorité des oiseaux sont pourvus de six paires de côtes, alors que les colibris en ont huit, réparties le long d'un profond bréchet et d'un sternum allongé, permettant la fixation de muscles puissants pour le vol. Les bras sont beaucoup plus courts, de telle sorte que 70 % du squelette de l'aile est composé des os de la main. L'articulation supérieure bouge librement à la jonction de l'épaule, permettant des mouvements optimaux dans toutes les directions, incluant des rotations axiales de 180°. La composition des muscles est unique et fait en sorte qu'il se fatigue plus lentement. Les deux muscles de vol comptent pour plus de 30 % de sa masse musculaire, tandis qu'elle se situe autour de 20 % pour les oiseaux migrateurs.

Les Ailes

Les oiseaux-mouches, grâce aux particularités de leur squelette peuvent battre des ailes dans toutes les directions et faire des prouesses aériennes inégalées.

Le colibri est un petit oiseau célèbre pour son vol très particulier. En effet, celui-ci est capable de pratiquer un vol stationnaire, sans utiliser la force du vent et même le vol en arrière.

 

bottom of page