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Vol Battu :   Le Colibri

La technique du colibri est tout à fait différente. il bat des ailes à raison de 8 à 10 battements/secondes pour les Colibri les plus grand ( Colibri géant ) jusqu’à 78 battements/secondes pour les colibris les plus rapide . Ses battements d’ailes sont différents des battements qui servent à propulser les oiseaux qui pratiquent le vol battu. En effet, ceux du colibri servent directement à assurer la sustentation ( fait de se maintenir en équilibre ) de l’oiseau. Il n’a donc pas l’obligation de maintenir une vitesse propre puisque sa sustentation est assurée par le vent relatif sur les ailes qui, elles, sont en mouvement. En vol stationnaire, ses battements s’effectuent presque à l’horizontale.

Pour expliquer le battement complexe du colibri, nous aborderons deux phases : une phase « allée », et une phase « retour ». La phase allée concerne le mouvement de l’aile vers l’avant, la phase retour concernant le mouvement vers l’arrière, un cycle de battement d'aile d'un colibri est infini ou en 8. Lors de la phase allée, l’aile est inclinée de sorte que le mouvement de l’aile dans l’air crée une dépression sur l’extrados de l’aile et une surpression sur l’intrados. Ces deux forces sont à l’origine de la portance. La vitesse du vent relatif sur l’aile est alors la vitesse de l’aile. Une fois l’aile arrivée au bout de la première phase, celle-ci repart dans l’autre sens en changeant d’inclinaison, de manière à ce que le mouvement de retour de l’aile crée également une portance. L’aile du colibri agit comme pâle d’un hélicoptère, à la différence près que l’aile de l’oiseau ne peut effectuer un mouvement de rotation continu, et pratique donc mouvement de va-et-vient dont le résultat est similaire.

Ainsi l’oiseau peut voler sur place, à condition de battre suffisamment vite des ailes. En réalité, la phase « allée » assure soixante-quinze pourcents de la sustentation tandis que la phase « retour » n’en assure que vingt-cinq. Le colibri ne peut effectivement pas incliner son aile en arrière aussi bien qu’en avant, même s’il possède des épaules particulièrement souples comparées à celles des autres oiseaux.

Pour changer de direction l’oiseau fait simplement varier l’inclinaison de ses ailes et se sert de sa queue. Cette technique de vol consomme néanmoins une importante quantité d’énergie. Aussi les colibris sont-ils des petits oiseaux, le plus grand mesurant vingt centimètres, le plus petit n’en mesurant que cinq. Des oiseaux de plus grande taille s’épuiseraient très rapidement. Le vol du colibri est plus proche du vol des insectes que de celui des autres oiseaux.

 Contrairement aux autres oiseaux, le battement des ailes ne ce fais pas de la même manière. Les oiseaux "normaux" ont un mouvement de bas en haut, alors que le mouvement d'aile du colibri est en forme de 8. Ce mouvement lui est permis grâce à une épaule plus articulée, et des muscles thoraxiques très devolloper.
      
      Ce mouvement de 8 lui permet aussi de voler en arrière c'est le seul oiseau au monde connu qui en est capable, ainsi que le vol sur place.
 
Enfin, des études en soufflerie montrerait que sa vitesse moyenne en vol est de 70 km/h, quand certains ornithologues estiment qu'il peut dépasser les 100 km/h avec un vent de dos.

Le nombre de battements d'ailes en moyenne est 80 par seconde. On estime que pour certains vols nuptiaux certains atteindrait 200/s. C'est à cause de son vol très rapide et en arrière que longtemps les scientifiques n'ont pas cru que c'était un oiseau. Il a d'ailleurs fallu attendre 2005 avant que le mystère de son vol ne soit élucider ... 

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