
TPE
1S1
Le vol du Vautour Fauve et du Colibri
Created by :
Dang Tommy
Lucien Antonin
Muhammad Haseeb
Lycée J-B Corot, Essonne
Anatomie du Vautour Fauve
Le Squelette du Vautour Fauve
Afin de diminuer au maximum la masse de l’oiseau, les os sont creux et ne possèdent pas de moelle osseuse : celle-ci est remplacée par de l’air relié à l’appareil pulmonaire, on dit que les os sont pneumatisés. Cependant les mouvements qu'effectuent les muscles pour battre des ailes sont extrêmement puissants et nécessitent alors un renforcement des os par des entretoises (ou cloisons). Ils sont ainsi à la fois légers et résistants par rapport aux os des autres vertébrés.


Le squelette de l’aile d’un oiseau est composé des mêmes os que le membre antérieur (ou supérieur) des mammifères. Cependant leur nombre est différent. Cela est du à la fusion de plusieurs éléments osseux entre eux. On retrouve ainsi une architecture semblable au bras humain : l’humérus, le radius, l’ulna (cubitus), les os carpiens (poignet), les os métacarpiens (main) et les phalanges formant les doigts.
On peut dire que les particularités du squelette d’un oiseau sont des éléments d’adaptation au vol : squelette simplifié, compact, robuste et léger.
Ressemblance entre le bras Humain et le bras du Vautour


Les Ailes
La poussée est assurée par les rémiges primaires (1) et la plus grande partie de la portance par les rémiges secondaires (2). Les plus internes, forment un petit groupe appelé tertiaires (3).
L’alule(4) est constituée de petites plumes fixées au niveau du pouce (alula). Elle permet à l'oiseau de garder l'équilibre lors des vols lents, à l'atterrissage notamment.
Les couvertures (ou tectrices) (5) sont des petites plumes disposées du bord d'attaque de l'aile jusqu'aux rémiges. Elles donnent à l'aile sa forme aérodynamique. En vol, les scapulaires (face supérieure de l'aile) (6) et les axillaires (face inférieure) comblent l'espace situé entre le corps et le bord interne de l'aile.

La stabilité de l’oiseau au cours du vol est assurée par les plumes de la queue : les rectrices. Elles sont particulièrement mobiles et permettent de changer de direction avec l’aide des ailes ainsi que de freiner lors de l’atterrissage.